Fin de cette 3ième et dernière journée, ça y est, le SATIS 2014 a refermé ses portes.
Une fois encore, cette édition était riche de part son contenu divers et varié.
(Retrouvez une sélection de photos en bas de page)
On pouvait y rencontrer différentes sociétés de prestations de service œuvrant dans l’univers du broadcast (diffusion tv), de la production, et de la post-production (Adobe, Avid, Progiss, etc, …). Au niveau matériel le contenu n’était pas en reste avec la présence des grands constructeurs comme Sony, Canon, Nikon, et JVC, ainsi que d’autres fabricants d’accessoires (XSories, Zacuto, Miller, etc, …) ou de solutions de stockage (G-Technologie), et bien d’autres encore.
Les boutiques spécialisées étaient également présentent, comme Objectif Bastille, TRM, VideoProNet, FPV4ever, etc, …
Pour cette année, j’ai souhaité mettre l’accent sur les conférences,
et pour cette dernière journée je n’ai pu assister qu’à seulement 2 conférences.
– Le laboratoire numérique au tournage : le numérique a remplacé la pellicule, mais les métiers qui accompagnent cette évolution sont souvent mal compris. Il a donc été évoqué et rappelé l’importance du DIT (Digital Imaging Technician) qui est donc chargé d’assurer la bonne gestion des données numériques issues d’un tournage (rushs, LUT, etc, …).
L’ADIT, Association des DIT, a été créée afin d’apporter des réponses et informations autour de ce métier.
www.adit2012.wix.com/adit
La problématique des LUT a été abordée que ça soit en tournage ou en étalonnage. Une autre difficulté qui a attrait aux métiers du numérique en tournage, est le nombre croissant de moyens de prise de vue, et le nombre encore plus problématique de moyens de diffusion (moniteur étalonné, écran d’ordi, smartphone, tablette, etc, …)
– Habillage graphique des chaines : cette seconde conférence a permis d’aborder l’habillage qu’il soit direct ou programmé (comme pour l’auto-promo par exemple). Le niveau technique de cette conférence était quelque peu en dehors de mon champs de compétence. En tant que graphiste, j’étais tout de même curieux de savoir si l’humain intervenait toujours dans cette chaine de travail de plus en plus automatisée. Ce qui a retenu mon attention est que malgré toutes les solutions mises en place, After Effects reste le logiciel de prédilection en amont de toute la chaine pour la création graphique d’un habillage TV. Ce qui est à mon sens, ça va de soi, une très bonne chose 😉
Assister à toutes ces conférences fut pour moi une très bonne expérience, très enrichissante. Je n’ai pas pu rencontrer autant d’intervenants et de sociétés que je l’aurais souhaité, mais je suis très satisfait de ce SATIS 2014.
Les vidéos des conférences auxquelles j’ai pu assister seront très bientôt disponibles en ligne, directement sur la chaine youtube du blog.
Une version audio sera également disponible pour ceux qui souhaiteraient écouter les conférences en podcast.
Pour terminer, un petit mot sur l’aspect technique que je pourrais intituler :
« comment filmer une conférence avec un DSLR »
Je dois dire d’abord que Magic Lantern m’a donné une très grande liberté d’action. J’avais un second boitier pour filmer quelques gros plans en interview, mais comme je n’ai fait que très peu d’interviews, au final ce second boitier ne m’aura pas été d’une très grande utilité. Il aura surtout apporté un poids supplémentaire à l’ensemble du matériel transporté. J’ajouterais également le monopod qui ne m’a pas servi, aussi léger soit-il, ça reste un accessoire que j’ai emporté pour rien. Je me suis également rendu compte que le poids de mon ordinateur portable (Dell E4300) était non négligeable, même s’il me permet encore de faire du montage, je me rends bien compte qu’il est vieillissant et à des années lumières d’un Mac Book Air (pas le même prix non plus)
Je suis curieux de voir ce que pourrait donner Adobe Premiere Clip sur un tablette.
Pour terminer sur l’aspect positif, je ne regrette pas d’avoir un grip avec tiroir sur mon boitier principal, cela m’évite d’avoir à démonter l’appareil, lorsqu’il est fixé sur un trépied, pour accéder au logement de batterie, même si je trouve que 2 batteries n’offrent qu’une autonomie limitée (un peu plus de 2h00 en continue).
A nouveau grâce au Firmware Magic Lantern, j’ai pu réduire le taux d’échantillonnage de l’enregistrement, directement à la prise de vue afin qu’il corresponde au standard Youtube HD 720p, c’est à dire 8 Mbits/sec contre 24 Mbits/sec pour la qualité par défaut du Canon EOS 600D. Je n’ai pas été mis en défaut non plus par le trépied Manfrotto 547B équipé de la tête 701HDV, donnant à l’ensemble une très bonne maniabilité et fluidité, le tout avec un poids assez léger.
Voilà sur l’aspect de ce que j’avais en trop ou que j’avais en stock, mais le SATIS m’a permis de découvrir quelques produits qui correspondent à mes besoins :
– le sac à dos E-image Oscar B20, présente un volume non négligeable pour un prix pourtant situé en dessous de 200 € mais il semble difficile de trouver moins cher sur le marché.
– le monopod (ou monopied) MA 60 de chez E-image
– Et enfin le stabilisateur XSories, aussi mini et léger qu’efficace (à 450 €).
Filmer les conférences c’était donc à nouveau un peu l’expédition pour moi avec mon modeste matériel de base, mais j’ai réussi à prouver que c’était tout à fait faisable, avec très peu de matériel, dans un encombrement réduit, et le tout pour un petit budget.
Quelles sont vos impressions sur le SATIS 2014 en général ?
Avez-vous déjà filmé des conférences avec un DSLR ?
N’hésitez pas à partager vos remarques dans les commentaires.
Ci-dessous, sélection de quelques photos des stands :
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